Le groupe sera dirigé par le ministère de la Transition écologique et bénéficiera du soutien d’organismes spécialisés dans la cybersécurité, a annoncé à la presse le chef de l’exécutif, Pedro Sanchez.
En outre, après la réunion du Conseil de sécurité nationale, dirigé par le roi Felipe VI, on appris la demande d’un rapport indépendant au Groupe européen de coordination de l’électricité, qui dépend de la Commission européenne (CE), le bras exécutif du bloc communautaire.
Bien que le réseau électrique national a pratiquement exclu que ce qui s’est passé ait été provoqué par un sabotage, Sanchez a souligné qu’aucune hypothèse sur les causes de la panne n’est encore écartée.
À cet égard, il a indiqué qu’il n’existe pas d’informations concluantes et que l’Institut national de la cybersécurité (Incibe) et le Centre cryptographique national examinent «les risques découlant de cette urgence électrique».
En intervenant au Palais de la Moncloa à la clôture de la réunion du Conseil de sécurité nucléaire, il n’a pas non plus voulu alimenter des spéculations, signalant qu’il n’y a pour le moment aucun indice d’une attaque terroriste ou autre.
Il a également fait remarquer que l’enquête ouverte sur le fait de savoir si la coupure de courant d’hier était un sabotage informatique est dans l’ « ordre logique des choses dans un état démocratique».
Sánchez a exprimé son engagement absolu d’«aller au fond des choses» et de prendre les mesures nécessaires.
En outre, entreprendre les réformes nécessaires pour qu’une «panne généralisée ne se reproduise plus» et «exiger des responsabilités appropriées de tous les opérateurs privés».
peo/mem/ft
