lundi 30 juin 2025 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

L’Uruguay gérera à l’ONU la relève de ses casques bleus en RDC

Montevideo, 16 juin (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères Mario Lubetkin se rend cette semaine au siège de l’ONU à New York, dans le but de ramener dans son pays des casques bleus qui se trouvent aujourd’hui en République démocratique du Congo (RDC).

Lubetkin rencontrera les autorités politiques, militaires et logistiques de l’organisme mondial, avec la directive du président Yamandú Orsi de ramener au moins entre 150 et 200 militaires qui ont déjà accompli leur mission dans ce pays africain.
Il y a des mois qu’ils auraient dû partir, mais pour une question de rotation des troupes et pour la complexité de la situation qui existe au Congo, qui est en charge des Nations Unies, ils n’ont pas encore de voies de sortie, a manifesté le ministre.
«La position du président est que nous ne pouvons plus attendre», a-t-il déclaré.
Il a fait état de l’angoisse des familles des militaires et s’est dit préoccupé par les risques liés à la santé mentale des soldats uruguayens. «Les circonstances commencent à être très difficiles», a-t-il manifesté.
L’objectif est de «rechercher des voies concrètes qui permettent le départ de 150 à 200 membres des troupes internationales uruguayennes», a-t-il réitéré. «Nous devons trouver une issue et rapidement», a-t-il précisé.
Lubetkin et la ministre de la Défense, Sandra Lazo, ont demandé la semaine dernière le remplacement immédiat des militaires de leur pays en RDC.
L’appel a été lancé lors d’une réunion entre les hauts responsables du gouvernement du pays sud-américain et des représentants de l’organisme mondial.
Il y a actuellement au Congo environ 600 militaires uruguayens dont 200 veulent rentrer et ont des problèmes de santé mentale, a déclaré la ministre.
Elle a indiqué que certains militaires uruguayens sont revenus par leurs propres moyens.
Lazo a souligné que si l’ONU ne pouvait pas remplir ces obligations, l’Uruguay prendrait en charge le rapatriement.
peo/mem/ool

EN CONTINU
notes connexes