jeudi 21 août 2025 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

La violence en Haïti met à genoux le système éducatif

Port-au-Prince, 17 juin (Prensa Latina) La violence des gangs en Haïti met aujourd’hui à genoux l’éducation dans le pays des Caraïbes, où des centaines de centres de formation gardent leurs portes fermées.

Une enquête récente de l’Union des parents d’étudiants haïtiens progressistes (UPEHP) révèle que des centaines d’écoles et d’universités, tant publiques que privées, ont cessé leurs activités dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans certaines villes provinciales.
L’Upehp a souligné que la violence des gangs avait mis le secteur à genoux et que le système éducatif haïtien traversait aujourd’hui une des crises les plus graves de son histoire.
Entre février et mars de cette année, 347 écoles privées et 51 écoles publiques ont été complètement paralysées dans la capitale.
Le déclin de l’enseignement supérieur a touché 12 facultés de l’Université d’État d’Haïti, 50 universités privées, 7 centres de formation sous la tutelle des ministères et 29 écoles normales.
Les centres techniques et professionnels, qui sont censés former les jeunes aux métiers de l’avenir, sont hors service, avec un total de 34 établissements paralysés à Port-au-Prince.
Les conséquences sont alarmantes, selon l’Upeph cité par le quotidien Le Nouvelliste, des milliers d’étudiants ont été abandonnés à leur sort, errant dans les rues sans accès à l’éducation.
Face à l’ampleur de la catastrophe, les parents sont inquiets pour l’avenir de leurs enfants et les enseignants dénoncent l’inefficacité des mesures de classes de rattrapage » proposées par les autorités éducatives.
peo/mem/joe

EN CONTINU
notes connexes