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Cuba réaffirme sa volonté de coopérer avec les pays des BRICS en matière de santé

La Havane, 19 juin (Prensa Latina) Le ministre de la Santé publique (Minsap), José Ángel Portal, a confirmé la volonté de Cuba de coopérer dans ce secteur avec les pays des BRICS, et ce malgré les défis économiques et le blocus imposé à l’île par les États-Unis.

C’est ce qu’il a déclaré lors de la XVe réunion des ministres de la Santé des BRICS, organisation dont Cuba est membre associé depuis octobre 2024, qui s’est tenue mardi à Brasilia.
Portal a souligné l’urgence d’ « aborder les défis sanitaires à partir de mécanismes de coopération inclusive et solidaire, qui garantissent des systèmes de santé résilients, efficaces et centrés sur les personnes, capables d’assurer la couverture sanitaire universelle et le respect des Objectifs de Développement Durable ».
En se référant aux enseignements tirés de la pandémie de Covid-19, il a souligné la nécessité de renforcer la recherche scientifique, l’innovation et la coopération comme piliers de toute stratégie de santé durable, a publié hier le site web du Minsap.
Il a souligné que grâce au développement de la science consolidé à Cuba depuis plus de six décennies, il a été possible de faire face à la pandémie en créant des vaccins nationaux et en assurant la vaccination de la population, et ce malgré les contraintes économiques.
Quant à l’adhésion de Cuba aux BRICS, il a souligné que « nous le faisons avec un profond respect et engagement, convaincus que ce groupe représente une alternative pour le dialogue, l’action collective et le développement durable du Sud global ».
Il a déclaré que la nation caribéenne entretient actuellement des liens de coopération sanitaire avec 17 membres ou partenaires des BRICS, par le biais d’accords interinstitutionnels signés dans divers domaines, ce qui démontre l’engagement de l’île à collaborer pour un bénéfice mutuel.
Il a également réaffirmé sa volonté de contribuer activement dans des domaines clés tels que la recherche et le développement de vaccins, la lutte contre les maladies infectieuses et la réglementation conjointe de produits médicaux.
Il a par ailleurs proposé de renforcer les échanges scientifiques, d’encourager la souveraineté technologique, de faire progresser la gouvernance numérique et de promouvoir l’application éthique de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé.
Dans le cadre de notre coopération internationale, a-t-il déclaré, plus de 23 000 professionnels cubains de la santé travaillent actuellement dans 56 pays.
« Et bien que les attaques injustes contre cette coopération médicale soient malheureusement constantes, nous réaffirmons que Cuba continuera à partager ses expériences chaque fois qu’un être humain en aura besoin », a-t-il conclu.
peo/arc/lpn

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