Par Waldo Mendiluza
Paris, 30 janvier (Prensa Latina) L’ancien président du Sénat français Jean-Pierre Bel a plaidé pour l’accompagnement de Cuba dans son développement, au milieu d’une escalade de l’hostilité étasunienne qu’il a qualifiée d’indigne.
L’île connaît une période d’ouverture à l’investissement étranger, et j’espère que l’Union Européenne et en particulier la France en feront partie pour soutenir son développement, a-t-il déclaré dans cette capitale lors d´un entretien accordé à Prensa Latina.
Selon l’ancien conseiller du président François Hollande pour l’Amérique Latine et les Caraïbes, cet objectif est menacé par la recrudescence du blocus des États-Unis par des actions telles que la loi Helms-Burton et l’activation de son titre III, visant précisément à priver Cuba d’investissements étrangers.
Il est impossible de comprendre cette politique de Washington, qui cherche à nuire aux pays caribéen et à sa population en les asphyxiant économiquement et financièrement, ce qui est vraiment révoltant, a-t-il estimé.
Bel a rejeté le fait que les entreprises françaises présentes dans la plus grande des Antilles doivent faire face à l’agressivité de la Maison Blanche, qui a une posture contraire au droit international et au multilatéralisme.
J’espère que le courageux peuple cubain trouvera la voie de la prospérité malgré ce scénario, a-t-il déclaré.
Celui qui a été sénateur de l’Ariege entre 1998 et 2014, et qui y a présidé le groupe socialiste de 2004 à 2011, a exprimé l’espoir que son pays renforce encore plus ses liens avec l’île.
Les relations bilatérales peuvent être qualifiées de privilégiées, et j’espère qu’elles continueront dans cette voie, a-t-il souligné.
Bel s’est félicitée du soutien apporté par la France à l’Assemblée Générale des Nations Unies aux résolutions présentées par Cuba demandant la levée du blocus économique, commercial et financier en vigueur depuis près de six décennies.
L’ancien dirigeant politique a insisté sur son soutien à l’île dans la lutte contre le blocus et sur la nécessité de faire prévaloir le multilatéralisme et la solidarité dans les liens entre les pays.
peo/mem/wmr