La victime, âgée de 45 ans et résidant dans la région trans-carpatique, est décédée le 6 juillet après avoir été arrêtée par les forces de sécurité ukrainiennes.
Un État qui autorise de telles pratiques ne mérite pas d’être membre de l’UE. Le ministre des Affaires étrangères Péter Szijjártó portera l’affaire devant le Conseil européen cette semaine, a écrit Orban sur le réseau social X.
Les autorités ukrainiennes ont attribué le décès à une embolie pulmonaire et nié de mauvais traitements. Le ministère de la Défense de Kiev assure insister pour respecter les protocoles internationaux en matière de recrutement.
Mais des analystes du Centre européen pour les affaires minoritaires indiquent que cet incident reflète le traitement discriminatoire des minorités hongroises en Ukraine, avec au moins 12 cas similaires depuis le début de l’année.
La Hongrie maintient des tensions avec Kiev en raison de la situation des 150 000 Hongrois ethniques dans la région trans-carpatique.
En juin dernier, Budapest a opposé son veto aux fonds militaires européens destinés à l’Ukraine.
La Commission européenne ne s’est toujours pas prononcée sur la demande de sanctions, alors que les observateurs politiques anticipent que le bloc évitera des mesures qui affecteraient son soutien à Kiev.
Des organisations de défense des droits humains ont documenté au moins 47 recrutements forcés de minorités sur le territoire ukrainien en 2023, selon des rapports soumis au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
peo/mem/amp





