Lors du rendez-vous, organisé par la France et l’Arabie saoudite pour analyser la mise en œuvre de la solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, le responsable de l’ONU a assuré que la négation de ce droit ne fera que renforcer les extrémistes, aggravera l’isolement international de Tel-Aviv et exacerbera l’instabilité mondiale.
Il a en outre exhorté la communauté internationale à poursuivre sur cette voie, qui est le seul moyen de parvenir à une paix juste et durable.
La diplomatie au Moyen-Orient a été, pendant des décennies, un processus. Les mots ont perdu du poids face à la réalité de l’occupation, de la violence et de l’annexion. La seule solution réaliste passe par la reconnaissance de deux États souverains, démocratiques et indépendants, avec des frontières sûres et reconnues, basées sur celles d’avant 1967, et avec Jérusalem comme capitale partagée, a-t-il déclaré.
Quelle est l’alternative? Un État unique où les Palestiniens vivent sous occupation permanente, sans égalité de droits? Cela n’est ni la paix, ni la justice, et ce n’est pas autorisé par le droit international, a-t-il ajouté.
Il a également demandé que des mesures urgentes et concrètes soient prises pour mettre fin aux agressions, à la colonisation et à l’annexion, aux déplacements forcés, à toutes les formes de nettoyage ethnique et à la responsabilité des crimes de guerre.
En ce qui concerne la bande de Gaza, il a déploré le fait que ce territoire vit une catastrophe, avec une population hantée par la faim, les attaques et la destruction, tandis que le monde observe.
Guterres a exigé un cessez-le-feu immédiat et permanent, la libération inconditionnelle de tous les otages et un accès humanitaire total et sans restriction.
Il a également demandé la fin de l’annexion des territoires palestiniens occupés et le respect des normes internationales.
« Ces mesures ne sont pas des conditions préalables à la paix. Elles en sont le fondement », a-t-il déclaré.
« Il ne s’agit pas seulement d’un défi politique, mais d’un impératif moral. Choisissons enfin la voie de la paix. Pas comme un rêve, mais comme un engagement réel pour tous les peuples du monde », a-t-il ajouté.
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