La nouvelle résolution « interdit, sans exception, l’ensemble des exportations de houilles thermiques (charbon)… à l’État d’Israël », ce qui abroge les articles 2 et 3 de la norme précédente qui comportaient un certain nombre d’exceptions, note le journal El Espectador.
La mesure est prise sur ordre du président Gustavo Petro, qui a assuré que sa nation ne sera pas « complice de génocidaires », en référence à la guerre menée par le gouvernement israélien contre la Palestine.
Une fois signé, le décret sera étendu « jusqu’à ce que les ordonnances de mesures provisoires rendues par la Cour internationale de Justice dans le cadre du processus relatif à l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël) soient pleinement exécutées », comme indique le propre document.
«Aussi jusqu’à ce que subsistent les conditions qui ont donné lieu à celles-ci », ajoute le texte.
Entre janvier 2023 et mai 2025, le commerce du charbon colombien avec Israël est passé de plus de 258 millions de dollars US en 2023 à 88 millions en 2024 et 54,5 millions cette année, selon les rapports du Mincit.
Dans l’ensemble, les exportations du pays sud-américain vers Israël ont atteint une valeur moyenne de 465,3 millions de dollars au cours de la dernière décennie, avec son montant le plus élevé, 1,75 milliard de dollars en 2022 et le plus bas en 2024, avec 272,8 millions de dollars.
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