Depuis le Japon, où se tient la IXème Conférence internationale sur le développement de l’Afrique, Guterres a affirmé que ce qui se passe dans ce territoire démontre aussi l’existence d’une crise morale et représente un échec pour l’humanité.
Juste au moment où il semble qu’il n’y ait plus de mots pour décrire l’enfer que vit Gaza, une nouvelle est ajoutée : la famine. Il ne s’agit pas seulement de nourriture. Il s’agit de l’effondrement délibéré des systèmes nécessaires à la survie humaine, a-t-il déclaré.
Les gens meurent de faim et ceux qui ont le devoir d’agir ne le font pas. En tant que puissance occupante, Israël a des obligations claires en vertu du droit international, y compris le devoir de garantir la nourriture et les fournitures médicales à la population, a-t-il ajouté.
Il a également demandé instamment que l’impunité ne se poursuive pas.
Plus d’excuses. Le moment d’agir n’est pas demain, c’est maintenant. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate de tous les otages et d’un accès humanitaire complet et sans restrictions, a-t-il déclaré.
La veille, l’ONU a averti que la destruction de Gaza est en cours et a condamné les attaques israéliennes qui laissent de nombreux morts, blessés et déplacés.
peo/mem/gas