Dans un communiqué officiel, le Ministère des Affaires étrangères a qualifié le bombardement de violation flagrante du droit international et de la quatrième Convention de Genève de 1949 relative à la protection des civils en temps de guerre.
Le porte-parole du corps diplomatique, Sufyan Qudah, a en outre dénoncé l’utilisation systématique de tactiques de siège, y compris la famine, comme méthode pour déplacer les Palestiniens par la force, puius il a averti que de telles pratiques alimentent des cycles de violence et d’instabilité qui menacent la sécurité de toute la région.
El Qudah a appelé la communauté internationale à contraindre Israël à cesser immédiatement son agression, à garantir l’acheminement sans restriction de l’aide humanitaire vers Gaza et à défendre les droits légitimes du peuple palestinien, en particulier la création d’un État indépendant aux frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
En parallèle, les forces armées jordaniennes ont annoncé qu’elles avaient lancé une nouvelle opération de lancement aérien d’aide humanitaire vers Gaza.
L’action a impliqué des avions de la Royal Jordanian Air Force, ainsi que des avions d’Allemagne, des Émirats arabes unis et d’Indonésie, et a permis de livrer environ 38 tonnes de vivres et de fournitures.
Avec cette opération, les forces jordaniennes ont procédé à 164 lancements aériens depuis le 27 juillet, tandis qu’en coordination avec des partenaires internationaux, le chiffre total atteint 400, ce qui équivaut à 801 tonnes d’aide humanitaire livrées à ce jour.
Pour sa part, l’Association de la presse jordanienne (JPA) a condamné le « crime atroce » commis contre l’hôpital de Khan Younis, rappelant qu’au moins 20 Palestiniens ont perdu la vie dans l’attaque, y compris des journalistes et des travailleurs humanitaires.
Dans sa déclaration, la JPA a déclaré que les attaques israéliennes continues contre des civils, des communicateurs et du personnel de secours constituent une politique délibérée visant à faire taire la vérité et à dissimuler des crimes contre l’humanité, en violation flagrante des normes internationales.
Le sang des journalistes et des travailleurs humanitaires continuera à témoigner de la brutalité de ces crimes commis sous les yeux de la communauté internationale. Faire taire la parole et l’image n’effacera pas la vérité, a souligné l’organisation, tout en réitérant le droit du peuple palestinien à un État indépendant et libre d’occupation.
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