Le document diffusé sur le compte du réseau social X du dirigeant souligne la préoccupation pour le militarisme croissant de Washington qui menace d’altérer l’harmonie existante dans la région.
Il rappelle en outre que l’Amérique latine et les Caraïbes ont été proclamées zone de paix.
Cet engagement, a-t-il souligné, repose sur des principes tels que l’interdiction de la menace ou du recours à la force, le règlement pacifique des différends, la promotion du dialogue et du multilatéralisme, le respect sans réserve de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, la non-ingérence dans les affaires intérieures et le droit inaliénable des peuples à l’autodétermination.
En outre, le communiqué a souligné que le Traité pour l’interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (Traité de Tlatelolco) constitue un succès historique qui a fait de la région la première zone densément peuplée du monde exempte de ce type d’armes.
« Ce traité reflète la vocation de nos peuples pour la paix, la sécurité collective et l’interdiction définitive des armes nucléaires comme moyen de coercition ou de menace », souligne le document.
D’autre part, il a reconnu que la criminalité transnationale organisée et le trafic de drogues constituent une menace pour l’instauration de sociétés pacifiques et inclusives dans les nations.
« Les pays de la Celac signataires de cette déclaration appellent à promouvoir un environnement sûr et réitèrent leur ferme engagement en faveur de la défense de la paix, de la stabilité, de la démocratie et du développement dans toute la région », a conclu le communiqué.
Lundi dernier, en sa qualité de présidente pro témpore du bloc régional, la Colombie a convoqué une réunion virtuelle d’urgence pour analyser les menaces militaristes qui pèsent sur la région.
La ministre des Affaires étrangères colombienne, Rosa Yolanda Villavicencio, a révélé que 23 des 33 pays qui composent l’organisation ont répondu à l’appel.
Le contexte actuel, a-t-elle noté, « a donné lieu à une déclaration commune sur la nécessité de préserver l’Amérique latine en tant que région de paix, libre de toute forme d’intervention, dans le strict respect des déclarations des Nations unies, de la souveraineté des États et du maintien de la paix régionale ».
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