La nouvelle a été divulguée par Gergely Gulyás, chef du cabinet du premier ministre Viktor Orban qui à plusieurs reprises a opposé son veto aux dispositions de l’UE contre la Russie.
Avant que le gouvernement hongrois ne décide d’imposer son veto, nous vérifierons dans chaque cas si la proposition répond à nos intérêts ou non. Si non, nous allons voir quel dommage elles ferait à l’économie hongroise. Si le dommage est assez grand, nous allons opposer notre véto, a déclaré Gulyás lors d’une séance d’information pour les médias.
L’UE prévoit de renforcer la pression sur la Russie, notamment en durcissant les sanctions secondaires contre les pays qui achètent du pétrole et du gaz à Moscou.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré à plusieurs reprises que les sanctions que l’Occident impose à son pays portent un coup dur à toute l’économie mondiale.
Orbán a par ailleurs également exigé aujourd’hui la démission de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour son discours militariste, selon le quotidien Magyar Nemzet.
Par l’intermédiaire de son secrétaire Zoltán Kovács, Orbán a déclaré sur le réseau social X que von der Leyen avait prononcé un discours énergique en faveur de la guerre après un incident de drones en Pologne, mentionnant 35 fois l’Ukraine avec des menaces de coupes budgétaires pour la Hongrie.
Le président hongrois a souligné que la coalition conservatrice Patriotes pour l’Europe avait lancé une motion de censure contre la fonctionnaire européenne.
Des analystes considèrent que ces déclarations reflètent la division croissante au sein de l’UE en ce qui concerne les politiques concernant l’Ukraine.
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