Otunge présente ce rapport alors que les gangs contrôlent près de 90 pour cent de Port-au-Prince et ses environs, et que les États-Unis, en collaboration avec le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies, cherchent à approuver la dénommée Force de suppression des gangs de cinq mille hommes dotée d’une autonomie totale et d’un pouvoir létal.
Selon le haut responsable cité par le quotidien numérique Haïti Libre, la MMAS a démantelé des réseaux criminels, repoussé des attaques de gangs et libéré des zones stratégiques.
Grâce à ces actions, certaines écoles ont rouvert, les marchés sont à nouveau pleins, des hôpitaux comme l’Albert Schweitzer et d’autres ont repris leurs activités et les familles rentrent chez elles.
La MMAS, selon Otunge, a repris le contrôle de l’aéroport international, mais le terminal est toujours fermé depuis le 11 novembre 2024.
Le commandant a souligné la présence de troupes des Bahamas, d’El Salvador, du Guatemala, de la Jamaïque et du Kenya, pays africain qui y compte déjà plus de 20 morts et blessés.
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