Par Fausto Triana
Je suis très honorée d’appartenir à un gouvernement progressiste qui est un exemple pour l’Europe et le monde, de rejeter sans ambages le massacre à Gaza par l’armée israélienne, a déclaré la ministre lors d’un déjeuner avec les médias organisé par l’agence Europa Press.
Garcia, médecin anesthésiologiste, a annoncé que l’exécutif dirigé par Pedro Sanchez accordera la Grande Croix de l’Ordre Civil de la Santé à tous les médecins travaillant à Gaza.
Le prix sera remis par le médecin Raúl Incertis, qui s’est rendu à Gaza comme bénévole pendant quatre mois et a réalisé un document qui résume en images la barbarie qui a coûté la vie à plus de 65 000 personnes, dont environ 20 000 enfants.
C’était un catalogue des horreurs ; on pouvait voir ces enfants, ces personnes, ces civils, ces femmes qui avaient été massacrés et le dossier médical qui les accompagnait, a-t-elle manifesté.
Ce qui se passe à la vue de tous est une sauvagerie, une extermination absolu des Palestiniens à Gaza, où il n’y a pas de place pour la sémantique d’évaluer si c’est ou non un génocide, comme l’affirme la droite du Parti populaire (PP) et, bien sûr, Vox, a-t-elle déclaré.
Nous sommes fiers que malgré toutes les difficultés, malgré le génocide, ils soient toujours là pour sauver la vie de leurs compatriotes, a souligné Garcia en louant le travail des soignants à Gaza.
Contrairement à l’action de la Communauté de Madrid qui a qualifié de « racailles » ceux qui ont manifesté contre la présence d’Israël au Tour d’Espagne, son Ministère réalisera la cinquième mission d’évacuation d’enfants gazaouis pour qu’ils soient soignés au sein du système de santé de l’Espagne.
Tandis que la présidente régionale se consacre à prendre des photos avec une équipe israélienne dirigée par un ami proche de Netanyahu (Benjamin, Premier ministre), et à justifier les actions de Tel Aviv, l’Europe commence à suivre l’exemple de notre gouvernement et accueille déjà un millier d’enfants de Gaza, a-t-elle souligné.
La solidarité, la décence et l’humanité est ce que nous réclamons de l’opinion publique et des politiciens, ils sont des enfants, pas des dommages collatéraux, a-t-elle conclu.
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