Les élections présidentielles étaient prévues pour le 15 novembre dernier, mais l’insécurité et le chaos qui règnent dans la nation empêchent cette consultation ainsi qu’un référendum constitutionnel.
Selon Desrosiers, les élections seraient suivies par la prise de fonction d’un nouveau président le 18 mai.
Le journal numérique Haïti Libre précise que ces déclarations relèvent de la seule responsabilité de Desrosiers, car ces dates doivent être publiées au Journal officiel Le Moniteur.
Les radios locales ont rappelé que pour organiser des élections en Haïti, il faut d’abord prendre en compte la violence qui est le fait des gangs qui contrôlent près de 90% de Port-au-Prince et des zones environnantes.
Dans des conditions de sécurité optimales, le Conseil électoral provisoire a besoin de 180 à 200 jours pour organiser les élections.
En outre, il faut établir un calendrier et résoudre le problème du manque de centres de vote accessibles en raison de la crise de sécurité, sans parler des restrictions imposées aux mouvements de personnes et du manque d’équipement.
Un autre problème en Haïti est la question de l’inscription sur les listes électorales, des milliers d’électeurs ayant été déplacés par la violence ou ayant tout simplement quitté le pays.
La tenue d’élections en Haïti exigera beaucoup de volonté et impliquera les partis politiques et la société civile, ont convenu des sources locales.
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