« Évidemment, nous ne sommes pas d’accord. Il existe des lois internationales sur la façon dont on doit agir face à un transport présumé de drogue ou d’armes illégales dans les eaux internationales, et nous l’avons dit publiquement au gouvernement des États-Unis », a affirmé la présidente.
En répondant à une question sur les échanges publics entre le dirigeant nord-américain, Donald Trump, et son homologue colombien, Gustavo Petro, elle a déclaré que chacun avait sa façon d’affronter un débat international.
« Nous avons choisi, en premier lieu, la défense de nos compatriotes aux États-Unis et nous avons choisi, défendant nos principes, notre souveraineté, un schéma de dialogue franc avec le gouvernement des États-Unis en cherchant un accord », a-t-elle affirmé.
Elle a souligné travailler ainsi avec Washington, sans jamais renoncer aux principes d’autodétermination du peuple mexicain, et a rappelé la modification apportée à la Constitution pour renforcer le sentiment de souveraineté face à tout interventionnisme ou ingérence.
Petro a déclaré hier soir que les déclarations de Trump vont au-delà d’une attaque personnelle et visent à influencer les élections présidentielles prévues en Colombie pour mai 2026.
« L’ampleur de l’insulte de Trump à la Colombie, et moi-même, n’a plus pour but d’atteindre une stratégie efficace contre les trafiquants de drogue, mais d’affecter les élections colombiennes de l’année prochaine, cherchant à nouveau le triomphe de l’extrême droite », a-t-il dénoncé.
Cette déclaration a été diffusé quelques heures après que l’occupant du bureau ovale ait proféré toutes sortes de menaces et d’injures contre Petro.
« Il est un voyou et c’est un homme mauvais… et il vaut mieux se méfier, ou nous prendrons des mesures très sérieuses contre lui et son pays », a déclaré Trump.
De l’avis de Petro, Washington pense que s’il affaiblit le mouvement démocratique en Colombie, il pourra accéder plus facilement au pétrole du Venezuela.
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