« Il n’y a pas de fournitures de secours pour sauver les gens, pas d’incubateurs et l’entrée de nombreuses équipes médicales n’est pas autorisée », a dénoncé Tess Ingram, porte-parole de l’agence, dans des déclarations à la télévision qatarienne Al Jazeera.
Bien qu’Israël se soit engagé à permettre l’entrée à grande échelle de l’aide à Gaza dans le cadre d’un accord de trêve conclu ce mois-ci, de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG), des Palestiniens et des agences de l’ONU ont critiqué les manquements continus du gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Ingram a indiqué que de nombreux enfants ont besoin d’un traitement complet pour inverser la malnutrition.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré hier qu’environ 750 tonnes de nourriture sont introduites chaque jour dans l’enclave côtière, mais qu’il faut au moins deux mille tonnes pour satisfaire les besoins minimaux de la population.
Pour atteindre ce chiffre, nous devons utiliser tous les points de passage maintenant, a estimé la porte-parole du PAM, Abeer Etefa.
« Aucun grand convoi n’est arrivé à la ville de Gaza ou au nord de Gaza », a souligné la responsable.
« L’aide qui arrive à Gaza est une goutte dans l’océan de ce qui est nécessaire d’urgence », a estimé pour sa part l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Moyen-Orient (UNRWA).
Sur son compte du réseau social X, l’UNRWA a annoncé avoir suffisamment de fournitures en Jordanie et en Égypte pour remplir six mille camions d’aide à la bande de Gaza.
peo/npg/rob
