Le ministre des Affaires étrangères Yvan Gil, au nom du président Nicolas Maduro, a indiqué sur son compte Telegram que son pays « salue le fait qu’il ait assumé depuis cette tribune la responsabilité de rejeter ces escalades belliqueuses et agressions injustifiées ».
Ainsi que la violation du droit international et les exécutions extrajudiciaires, comme l’ont reconnu il y a quelques jours des experts de l’ONU.
La République bolivarienne continuera d’exhorter le système des Nations Unies à utiliser toutes les capacités que les peuples du monde lui ont confiées afin de défendre la paix et la souveraineté de toutes les nations.
De manière particulière, il a souligné le décret de la Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix, déclaré en 2014 par la Communauté des États latino-américains et caribéens lors de son deuxième sommet à La Havane, Cuba.
Une porte-parole de l’organisme mondial, dans une vidéo qui accompagne le message, a déclaré que les attaques aériennes des États-Unis contre des navires dans les Caraïbes et le Pacifique sont inacceptables et violent les lois internationales sur les droits humains.
Elle a fait référence à des rapports faisant état de plus de 60 personnes tuées « dans une série continue d’attaques » menées par les Forces armées des États-Unis contre des embarcations dans ces territoires depuis le début du mois de septembre.
À cet égard, elle a souligné que le haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme « dit ne pas trouver de justification dans le droit international».
Elle a souligné que ces attaques et leur coût humain croissant sont « inacceptables » et a recommandé aux États-Unis d’enquêter et « s’il est nécessaire de poursuivre et punir les personnes accusées de crimes graves », conformément aux principes fondamentaux de l’état de droit, avec une procédure régulière et un procès équitable.
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