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Un changement des lois envisagé pour dynamiser l’investissement étranger à Cuba

La Havane, 25 novembre (Prensa Latina) La vice-ministre du Commerce extérieur et de l’Investissement étranger de Cuba, Yanet Vazquez, a assuré aujourd’hui que les mesures annoncées pour dynamiser l’afflux de capitaux étrangers nécessiteront des changements dans la législation relative à l’investissement étranger.

Dans des déclarations à la presse nationale dans le cadre de la Foire internationale de La Havane FIHAV 2025, elle a expliqué que dans le court terme ses équipent travaillent sur la modification du décret 325, règlement de la loi sur l’investissement étranger, pour accélérer les procédures et réduire les délais.
Ces actions peuvent être mises en œuvre en utilisant les possibilités offertes par la loi 118 actuelle, a-t-elle déclaré.
Cependant, a précisé la vice-ministre, des changements plus profonds seront entérinés dans une loi sur l’investissement étranger, dont le projet prévoit d’être présenté à l’Assemblée nationale du pouvoir populaire en décembre 2026.
Un autre point abordé concernait le recrutement de personnels et elle a précisé que, pour l’instant, la sélection devait continuer à être effectuée uniquement par les organismes employeurs autorisés.
Cependant, exceptionnellement, l’accès direct à la main-d’œuvre, une demande historique du secteur, sera évalué avec les investisseurs étrangers, a souligné Vázquez.
En outre, elle a annoncé un décret-loi imminent, actuellement en consultation au Conseil d’État, qui réglementera les partenariats commerciaux entre les entreprises étatiques et le secteur non étatique.
Ce cadre juridique permettra deux modalités : les contrats de partenariat économique et la création de sociétés à responsabilité limitée, a-t-elle précisé.
En ce qui concerne les opérations SWAP (échange de dette contre des actifs), la vice-ministre a insisté : «Nous n’allons pas appliquer le ‘shot’ de dette. Nous n’échangerions pas des actifs contre de la dette ».
Au lieu de cela, a-t-elle ajouté, on offrira la possibilité de négocier des actifs pour créer des entreprises à moyen et long terme qui permettront dans le même temps de réduire les dettes accumulées auprès d’entreprises étrangères.
Elle a également souligné que dans de telles opérations « nous ne négocions pas la souveraineté », puisque la projection future de l’entreprise maximise la valeur des actifs cubains.
Ce mardi, le vice-premier ministre et responsable du Commerce extérieur et de l’Investissement étranger de Cuba, Oscar Pérez-Oliva, a réaffirmé que la nation caribéenne mise sur les investissements étrangers comme une composante «fondamentale» du développement économique et social, ainsi sur la participation de tous les acteurs économiques.
À cette fin, a-t-il noté, des mesures ciblées seront prises pour assouplir et accélérer les processus afin de créer un environnement plus favorable aux investissements étrangers et contribuer au développement de l’économie nationale.
Comme l’a rappelé Pérez-Oliva, à Cuba le programme de gouvernement est mis en œuvre pour corriger les erreurs et relancer l’économie, dans un environnement économique complexe qui comprend les pressions des États-Unis (sanctions et blocus économique, commercial et financier), alors qu’il existe également des problèmes et des lacunes internes que l’on cherche à éradiquer.
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