Lors d’un discours prononcé à la XVIe Conférence des ambassadeurs turcs, tenue à Ankara, Erdogan a indiqué que le retour volontaire, sûr et digne des réfugiés syriens s’accélérerait progressivement au fur et à mesure que se consoliderait la stabilité en Syrie, bien qu’il ait mis en garde contre le fait que ce processus prendrait du temps.
Le président a souligné que la Türkiye continuera à soutenir le nouveau gouvernement syrien, tout en mettant en garde contre les défis qui subsistent, y compris la présence du groupe terroriste ISIS et d’autres organisations extrémistes.
En tant que seul allié de l’OTAN à avoir combattu directement et face à face au fléau de Daesh, nous fournissons au gouvernement syrien tout le soutien nécessaire, a-t-il affirmé.
Il a également indiqué qu’Ankara fournit des conseils pour la mise en œuvre de l’accord signé le 10 mars 2025 entre le gouvernement syrien et la milice kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS), et a averti que tout retard dans sa mise en œuvre pourrait entraîner une nouvelle crise dans le pays.
Le chef d’État turc a soutenu que la désintégration ou l’affaiblissement de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale de la Syrie ne bénéficierait qu’à des acteurs extérieurs, et a estimé que les actions agressives d’Israël constituent actuellement le principal obstacle à la sécurité et à la stabilité syriennes.
Enfin, Erdogan a souligné que l’avenir de la Syrie dépend d’une vision commune basée sur la coexistence historique de ses différentes composantes sociales et a réaffirmé les liens de voisinage entre les peuples turc et syrien qui remontent à des siècles.
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