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Santiago du Chili, 13 mars (PL) Plusieurs pays de la côte Pacifique se réuniront mardi et mercredi dans la ville de Vina del Mar dans l’objet de trouver de nouvelles voies de coopération et échanges commerciaux.
C’est le Chili qui a pris l’initiative en tant que président en exercice du Partenariat transpacifique (TPP) composé du Mexique, de la Colombie et du Pérou. Le but est d’adhérer de puissantes nations telles que la Chine et les États-Unis.
Pourtant, ce partenariat de libre-échange qui devrait réunir douze pays, des Etats-Unis au Japon en passant par le Vietnam, à l’exception notable de la Chine, semble marcher sur des voies différentes: cette fois-ci la Chine a été invitée.
À noter que le TTP était la pierre angulaire de la politique commerciale de Barack Obama, l’axe principal d’une stratégie de rééquilibrage vers l’Asie, calibré pour damer le pion à la Chine dans la région.
Quant aux États-Unis, l’administration de Donald Trump, lui qui en novembre avait déclarait que cette accord de libre-échange était une «catastrophe en puissance pour notre pays», a désigné son ambassadrice en poste à Santiago du Chili, Carol Z. Perez au lieu d’un fonctionnaire du département de l’État ou du Commerce ayant un rang plus haut.
Toutefois, la présence de la Chine, ainsi que de la Corée du Sud, du Canada, de l’Australie et d’autres, donne une bouffée d’oxygène a cette réunion à caractère pragmatique organisée par le chancelier chilien Heraldo Munoz.
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