Beijing, 13 mai (Prensa Latina) Le chef de la police de Hong Kong, Chris Tang, prévoit de coordonner avec des associations de la presse locale la couverture des émeutes, après les problèmes rencontrés au cours du week-end précédent.
Selon des rapports, le fonctionnaire a invité quatre organisations de ce secteur à une réunion le 21 mai prochain, après avoir qualifié d’indésirables les frictions entre les officiers et le personnel des médias qui couvraient les manifestations de dimanche dernier.
Des journalistes se sont plaints de mauvais traitements, d’attaques au gaz lacrymogène et d’avoir été contraints d’éteindre leurs caméras, de se tenir contre un mur et de se mettre à genoux.
À cet égard, Tang a indiqué que les policiers auraient dû faire preuve de plus de professionnalisme et a promis de réexaminer l’affaire afin d’éviter toute répétition.
Il s’est également montré disposé à discuter avec les représentants de la presse d’un système d’accréditation pour des événements d’agitation dans la région administrative spéciale, après avoir rappelé la confiscation de fausses cartes de presse entre les mains de certains manifestants.
Le gouvernement hongkongais a également dénoncé lundi le fait que des enfants de moins de 12 ans aient participé aux mobilisations en tant que reporters.
Les actions du week-end dernier ont un bilan d´au moins 250 détentions et, comme ces derniers mois, elles ont pris une tournure violente et ont inclus des confrontations avec la police.
Après une période de calme relatif, Hong Kong enregistre de plus en plus d´actions de ce type qui la ramènent au cycle de l’instabilité socioéconomique.
La soi-disant Perle de l’Orient vit sous tension depuis juin dernier, lorsque des protestations ont éclaté contre une loi d’extradition, qui a été annulée. Mais elles ont ensuite continué en mettant en avant des demandes politiques, sociales et économiques parfois diverses.
Les autorités affirment que ces manifestations sont encouragées par des déclarations et des manœuvres d’ingérence de forces étrangères.
Jusqu’à la semaine précédente, huit mille trois citoyens ont été arrêtés et inculpés dans la région administrative spéciale, accusés d´avoir commis des actes illégaux, provoqué des émeutes, des rassemblements illégaux, endommagé des biens, provoqué des incendies criminels ou des affrontements avec la police.
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