Ramallah, 26 mai (Prensa Latina) Malgré le rejet d’organisations et d’activistes, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé son intention d’avancer dans l’annexion partielle de la Cisjordanie à partir de juillet prochain.
À l’heure de sa comparution devant les tribunaux en tant qu’accusé du délit de corruption, le politicien de 70 ans, qui a été autorisé à gouverner pendant ce procès, a esquissé les priorités de son mandat qui prendra fin en novembre 2021.
Des fonctionnaires étasuniens et du gouvernement de Tel-Aviv travaillent maintenant à la cartographie de ces territoires dans la zone C, qui représenteront environ 30 pour cent de celle-ci, a déclaré ce mardi le portail numérique Nouvelles d’Israël. L’Autorité Palestinienne (AP), qui a rejeté catégoriquement ce projet, a décidé en réponse de mettre fin à tous les accords conclus avec le régime sioniste, y compris les Conventions d’Oslo (1993) qui portent sur des questions de sécurité.
L´AP a également rejeté tout acte conforme à l’Accord du Siècle présenté par le président des États-Unis, Donald Trump, qui accorde à ce peuple arabe une autonomie limitée au sein d’une patrie discontinue, laissant à Tel-Aviv le contrôle de la vallée du Jourdain et déclarant Jérusalem, revendiquée par les deux parties, comme capitale indivisible d’Israël.
L’annonce que ce plan pourrait être mis en œuvre de facto à partir de juillet a motivé une croisade diplomatique de l’AP, en quête de soutien pour y mettre fin.
La semaine dernière, 18 sénateurs démocrates nord-américains ont appelé Netanyahu à rejeter cette proposition qu’ils ont qualifiée d’antidémocratique.
Fruit d’un accord de coalition controversé, le ministre de la Défense Benny Gantz remplacera le chef du gouvernement israélien en novembre 2021.
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