Par Orlando Oramas Leon
La Havane, 27 mai (Prensa Latina) Les ‘almendrones’ (voitures anciennes toutes fabriquées aux États-Unis avant 1960) ont cessé de faire partie de l’image de cette capitale, mais aujourd’hui elles sont prêtes pour la prochaine saison touristique post Covid-19.
C’est ce qu’a affirmé Juvel Osvaldo Tur, propriétaire et chauffeur d’une Ford Fairlane de 1956, avec laquelle il gagne sa vie en tant que chauffeur de touristes lors de visites guidées dans la capitale cubaine.
Actuellement nous sommes inactifs en raison de la pandémie, Cuba ayant suspendu l’entrée des touristes, a-t-il manifesté à Prensa Latina en « passant la main » à son véhicule, qui ne semble pas avoir fait face aux avatars accumulés pendant 64 ans depuis qu’il a quitté la ligne de production de la Ford Motor Company.
Il ajoute que sa Ford Fairlane n’est pas la seule de cette marque et année à opérer dans la société Gran Car.
Ma voiture a la plupart de ses pièces détachées d’origine, sauf le moteur Mercedes, cinq cylindres (diesel) et la boîte de transmission, en raison des difficultés d’importer des pièces détachées des États-Unis, a-t-il signalé en référence au blocus économique, financier et commercial qui affecte également le secteur privé de l’île.
Il fait appel à ce qu’il appelle le ‘cubaneo’, une expression associée à l’inventivité développée par des chauffeurs et des mécaniciens pour maintenir en vie des voitures anciennes et devenues immortelles sur cette île.
Vêtu de vêtements de corvée, dans le populaire quartier du Cerro, Tur raconte qu’il profite de l´inactivité provoquée par la pandémie pour appliquer une nouvelle peinture sur le véhicule et renouveler la tapisserie.
Nous espérons que les frontières seront bientôt ouvertes car Cuba a obtenu de bons résultats dans la lutte contre l’épidémie. Lorsque cela se produira, mon véhicule sera prêt et rénové pour démarrer, a-t-il assuré.
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