La Havane, 18 juin (Prensa Latina) Le directeur général pour les États-Unis de la Chancellerie de Cuba, Carlos Fernández, a dénoncé aujourd’hui que le système dit interaméricain est une structure conçue pour la domination de la nation nord-américaine sur l’Amérique latine
Sur son compte Twitter, le diplomate a déclaré que l’Organisation des États Américains (OEA) et d’autres bureaux sont conçus par et pour la domination étasunienne sur les peuples de l’hémisphère, et que ces entités sont contrôlées comme une extension du Département d’État de Washington.
Fernández a déclaré que même s’il y a des latino-américains à la tête de ces structures, c’est de la pure fiction.
Ce jeudi, le candidat à la présidence bolivienne pour le Mouvement Vers le Socialisme (MAS), Luis Arce, a rejeté le faux récit, de la droite nationale et de l´OEA, suggérant une fraude lors des élections d’octobre dans son pays.
Arce a souligné que plusieurs rapports de prestigieux chercheurs et centres d’études publiés après le coup d’État du 10 novembre dernier démentent la prétendue fraude lors du scrutin qui a vu Evo Morales être réélu.
‘Le MAS a légitimement remporté la présidence au premier tour, et le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, a menti pour donner naissance aux insurrections policières et militaires qui ont mis en place un gouvernement transitoire’, a-t-il souligné.
L’ancien président colombien Ernesto Samper a lui aussi déclaré la veille qu’Almagro et le président nord-américain Donald Trump étaient les pires ennemis de l’Amérique latine.
L’ancien mandataire colombien (1994-1998) a évoqué la récente étude publiée par l’influent quotidien nord-américain The New York Times qui dément l’OEA quant à la supposée fraude lors des élections boliviennes.
Ces révélations coïncident avec celles d’autres spécialistes du Laboratoire de Science et de Données Électorales de l’Institut de Technologie du Massachusetts qui excluent également qu’il y ait eu des manipulations troubles des élections.
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