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Les mensonges contre les médecins cubains ont également 50 ans au Pérou

Lima, 21 juillet (Prensa Latina) Le mensonge, aujourd’hui avec le surnom de « Fake », n’est en aucun cas une arme nouvelle contre la solidarité au Pérou, car il a été utilisé il y a un demi-siècle contre la première brigade médicale cubaine arrivée dans le pays.

Les faits ont été signalés par Nelson Pacheco, l’un des professionnels de la santé qui a participé hier à une commémoration virtuelle du 50e anniversaire de l’arrivée des premiers médecins cubains au Pérou, et qui a rendu hommage aux 85 médecins qui travaillent actuellement dans les régions péruviennes d’Áncash, Arequipa, Moquegua et Ayacucho.

Le docteur Nelson Pacheco, qui a été le premier directeur de l’hôpital de la province de Recuay, l’un des six construits, équipés et offerts par Cuba au Pérou après le terrible tremblement de terre de 1970, a indiqué que les manœuvres d’origine étasunienne contre la solidarité médicale cubaine n’étaient pas nouvelles.

Il a raconté qu’il avait assuré la direction de cet hôpital quand une campagne de rumeurs a été lancée en utilisant la légende andine des ‘pistacos’, personnages démoniaques qui arrivent dans les villages pour tuer les gens et extraire la graisse des cadavres.

La manœuvre risible et intrigante soutenait que les Cubains étaient des ‘pistacos’ -mythe qui pour beaucoup fait allusion à l’exploitation étrangère- et qu’ils venaient se faire payer en graisse humaine le sang que le leader Fidel Castro et plus de 150 mille cubains avaient donné pour les sinistrés du tremblement de terre.

La campagne a provoqué un sursaut momentané chez certains habitants mal informés et crédules, mais n’a pas réussi à obtenir le retrait de cette brigade.

Il a également souligné que les hôpitaux donnés par les Cubains ont permis de former un réseau de santé jusque-là inexistant, car il n’y avait que des soins de santé de base assurés par des institutions caritatives et/ou religieuses.

Wálter Durand Castro, président de la Société péruvienne de neurologie, a déclaré à titre personnel connaître, apprécier et remercier la solidarité de ses collègues cubains.

Il a ajouté qu’il s’était excusé auprès du chef de la brigade médicale cubaine, Raudel Vargas, pour des affirmations inappropriées à l’encontre de cette solidarité et avait souligné la qualité des professionnels de la santé cubains.

« Malgré tant d’années de blocus nord-américain, Cuba a pu développer un système de santé publique enviable et a fait preuve de solidarité. Ils sont qualifiés en médecine et dans beaucoup d’autres domaines, mais surtout en solidarité », a-t-il manifesté.

Fausta López Alayo, praticienne basée à Chimbote, a souligné les apports professionnels des brigades médicales arrivées en 1970 et après un autre tremblement de terre en 2007, ou encore celles ayant apporté leur aide après les inondations de 2017 ainsi que pendant l’épidémie de choléra de 1991.

Elle a qualifié de honteux les attaques qui prétendent remettre en cause la brigade qui, à Chimbote, continue à apporter son aide à la population et a convenu avec ses collègues de se joindre à l´appel international demandant la remise du prix Nobel de la Paix au contingent médical Henry Reeve et la fin du blocus des États-Unis contre Cuba.

Par ailleurs, l’ancien ministre de la Santé et ancien doyen du Collège Médical du Pérou, Álvaro Vidal, a exprimé sa gratitude et sa solidarité à l’égard de la brigade cubaine qui travaille actuellement au service du peuple péruvien.

Il a condamné ‘l’attaque irrationnelle de la droite politique du pays qui prétend oublier que la solidarité de Cuba a été présente après les catastrophes les plus tragiques survenues au Pérou, comme les tremblements de terre d’Áncash de 1970 et d’Ica de 2007’.

peo/agp/Mrs

 
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