Washington, 24 juillet (Prensa Latina) Un grand jury fédéral a accusé de multiples délits l’auteur de l’attaque du 30 avril dernier contre l’ambassade cubaine aux États-Unis, acte sur lequel le propre gouvernement nord-américain reste silencieux jusqu’à ce jour.
Un communiqué de presse du bureau du procureur du district de Columbia a indiqué qu’Alexander Alazo, avec des adresses à Middletown, Pennsylvanie, et Aubrey, Texas, et qui a été arrêté le jour de l´attaque, est accusé d’agression violente contre un fonctionnaire étranger ou local officiel au moyen d’une arme mortelle.
L’homme d’origine cubaine a également été accusé d’avoir délibérément blessé ou endommagé des biens appartenant ou occupés par un gouvernement étranger aux États-Unis et d’avoir transporté entre les États de la nation une arme à feu et des munitions dans l’intention de commettre un crime grave.
En plus de ces trois délits fédéraux pour lesquels il a été inculpé dans une plainte pénale, le grand jury a ajouté une charge supplémentaire pour usage, port, maniement et déchargement d’une arme à feu lors d’un crime de violence.
La note rappelle que le 1er mai dernier, le juge G. Michael Harvey a détenu Alazo sans caution dans l´attente de son procès et précisé que les accusations portées contre lui proviennent d’un incident au cours duquel Alazo a tiré environ 32 cartouches d´un fusil d’assaut contre l’ambassade de Cuba à Washington D.C., bâtiment qui était occupé au moment des faits.
S’il est reconnu coupable, il encourt une peine obligatoire d’au moins 10 ans de prison pour avoir déchargé une arme à feu au cours d’un délit de violence.
Par ailleurs, le fait d’agresser violemment un fonctionnaire ou un local étranger en utilisant une arme mortelle et de blesser ou d’endommager intentionnellement des biens appartenant à un gouvernement étranger est passible d’une peine maximale de 10 ans d’emprisonnement, une amende allant jusqu’à 250 mille dollars et pas plus de trois ans de liberté surveillée, a détaillé le texte.
Le transport interétatique d’une arme à feu et de munitions dans l’intention de commettre une infraction grave est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans, d’une amende du même ordre que celle mentionnée ci-dessus et d’un an au maximum de liberté surveillée.
Le gouvernement cubain a dénoncé à plusieurs reprises l’absence de communication officielle de la part de l’Exécutif de Donald Trump sur l’attaque contre la légation diplomatique, une agression qui a été condamnée par de nombreuses voix aux États-Unis et au niveau international.
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