Washington, 9 décembre (Prensa Latina) L’eau, tout comme l’or, le pétrole et d’autres matières premières, a commencé à être cotée à la Bourse des valeurs, malgré sa rareté inquiétante, a-t-on appris hier sur les marchés financiers.
La commercialisation du précieux liquide a commencé au Chicago Mercantile Exchange (CME), la plus grande bourse à terme de matières premières au monde, où vous pouvez parier sur la disponibilité de l’eau en Californie, le plus grand marché agricole des États-Unis et la cinquième économie mondiale.
Selon les opérateurs du CME, cette cotation de l’eau au sein de cette bourse représente le premier indicateur du monde en la matière, et comme il s’agit d’une économie si importante, elle déterminera certainement ce qui se passera ailleurs sur la planète.
Ils ont précisé que l’eau ne sera pas livrée à la fin du contrat, car cela ne servira qu’à fixer les prix dans de nombreuses régions du monde, de sorte qu’il n’y aura pas de marché physique, mais un indicateur financier qui déterminera le coût du bien le plus précieux pour l’être humain.
Au cours de cette première étape, les citoyens ordinaires ne percevront pratiquement rien de ce qui se passe au CME sur les futurs de l’eau, même si, dans un avenir proche, les cotisations pourraient commencer à influencer davantage les prix pour le public, parce qu’elles serviront de guides pour intégrer des facteurs tels que l’offre, la demande, la sécheresse, les ouragans, et les infrastructures.
Avec la présence de l’eau en bourse, il sera inévitable que ses cotisations aient un impact au fil des ans, pour le meilleur ou pour le pire, sur le porte-monnaie des personnes.
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