Buenos Aires, 14 décembre (Prensa Latina) À 55 ans de la résolution des Nations unies reconnaissant un conflit de souveraineté entre le Royaume-Uni et l’Argentine, le pays sud-américain insiste aujourd’hui sur le dialogue comme moyen de résoudre la question des îles Malouines.
Dans un entretien avec l’agence Télam, le secrétaire des îles Malouines, de l’Antarctique et des îles de l’Atlantique Sud, Daniel Filmus, a déclaré : « Il y a tous les jours un dialogue avec le Royaume-Uni et ce pays austral continue de penser que la seule façon de récupérer les îles est par la paix et la diplomatie, en utilisant tous les mécanismes du droit international et le cadre de la résolution 2065′.
Depuis que, le 16 décembre 1965, cette résolution de l’Assemblée générale de l’ONU a reconnu l’existence d’un conflit de souveraineté entre les deux pays, l’Argentine a invité la contrepartie à dialoguer pour résoudre le conflit.
Soulignant que le gouvernement actuel d’Alberto Fernández a de nouveau placé la cause au centre de la politique de l’État, Filmus a jugé intenable la position du Royaume-Uni de ne pas négocier la revendication de souveraineté du gouvernement sur les îles Malouines.
Pour le fonctionnaire, la clef du règlement du conflit est la résolution historique de l’ONU qui a établi il y a 55 ans qu’il s’agit d’une ‘situation coloniale qui doit être résolue’.
La position de ne pas négocier est insoutenable et critiquée par toutes les condamnations des organismes internationaux au refus historique des pourparlers soutenu par la Grande-Bretagne, a manifesté Filmus, après avoir souligné que l’Argentine poursuit les appels au dialogue et avance dans les mesures du droit international.
Filmus a souligné que la résolution de l’ONU ‘a consacré les deux principes fondamentaux qui devaient guider le processus de décolonisation : l’autodétermination et l’intégrité territoriale’.
D’autre part, il a rappelé la position du président Alberto Fernández selon laquelle ‘le colonialisme est insoutenable au XXIe siècle’, une situation condamnée par tous les organismes internationaux.
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