La Paz, 16 décembre (Prensa Latina) L’idée d’une prétendue fraude électorale en 2019 en Bolivie a été impulsée par des acteurs politiques de droite qui cherchaient à renverser un gouvernement socialiste démocratiquement établi, a réaffirmé hier Jorge Richter, porte-parole présidentiel.
‘Tout est clairement vu dans les faits, ce qu’il y a, c’est une référence rhétorique et narrative au fait de fraude présumée; mais, en termes réels, au-delà de ce qu’a indiqué le rapport incohérent de l’OEA (Organisation des États Américains), il n’a pas été possible de prouver l’existence d’une telle fraude’, a déclaré Richter à la chaîne de télévision Red Uno.
Ses déclarations font référence à l’annulation, la veille, de la procédure judiciaire contre l’ancien président Evo Morales, pour délits d’altération ou de dissimulation de résultats, manquement aux devoirs, abus de biens et services publics et abus d’influence à la suite d’une plainte de l’ancien président et opposant politique Carlos Mesa.
Parmi les motifs de la décision prise par la juge Claudia Castro, elle a souligné que le Tribunal suprême électoral n’avait pas été en mesure de déterminer l’existence d’une fraude lors des élections du 20 octobre 2019, gagnées par Morales et annulées après l’offensive qui l’a forcé à démissionner et à quitter le pays, sa vie étant menacée.
Richter a confirmé que la tenue de nouvelles élections générales avait été la solution pour redresser le pays suite à cette crise économique, politique et sociale résultant du putsch dévastateur contre le leader aymara en novembre de l’année dernière.
Luis Arce, candidat du Mouvement Vers le Socialisme (MAS), alliance politique soutenant également Evo Morales, a remporté les élections présidentielles d´octobre dernier avec plus de 55 pour cent des voix dès le premier tour.
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