Paris, 24 décembre (Prensa Latina) L’Unesco a condamné hier l’assassinat cette année de 59 journalistes et professionnels de la presse et a demandé la cessation de l’impunité qui accompagne souvent ces crimes.
Dans un communiqué, l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture a précisé que parmi les victimes fatales de la violence contre les reporters il y avait quatre femmes et que les deux régions les plus touchées étaient l’Amérique latine et les Caraïbes et l’Asie et le Pacifique, avec 22 chacune.
Selon l’organisme multilatéral, 2020 a été l’une des années les moins meurtrières pour le journalisme au cours de la dernière décennie, durant laquelle 888 de ces professionnels ont été assassinés, soit un tous les quatre jours.
La directrice générale de l’organisation, Audrey Azoulay, a rejeté les assassinats de professionnels de la communication sociale et a souligné le rôle de la presse dans le scénario actuel de la Covid-19.
‘La pandémie, cependant, a également été la tempête parfaite pour la liberté de la presse au niveau mondial. À quelques jours du début de la nouvelle année, je voudrais lancer un appel à toutes les parties concernées pour qu’elles défendent l’information en tant que bien public. Protéger le journalisme, c’est protéger la vérité’, a-t-elle souligné.
Dans un rapport d’Azoulay publié le 2 novembre à l’occasion de la Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes, l’Unesco a souligné qu’il était urgent de veiller à ce que des enquêtes soient menées et à ce que les auteurs de ces crimes répondent de leurs actes.
Selon le texte, l’impunité continue de dominer, malgré une légère amélioration en 2020.
peo/jf/wmr
