Yaoundé, 8 janvier (Prensa Latina) Une attaque perpétrée aujourd’hui par des membres présumés de la secte terroriste nigériane Boko Haram a tué 14 civils dans la localité de Mozogo, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
Selon l’association Sembe, qui informe de la situation dans cette zone, un extrémiste s’est immolé parmi les habitants, à la suite de quoi plusieurs agresseurs ont commencé à tirer sur les citoyens.
Le maire de Mozogo, Boukar Medjewe, a raconté à une télévision britannique qu’une partie des habitants du village s’étaient enfuis après avoir appris que des éléments armés s’apprêtaient à attaquer, lorsqu’un individu s’était fait exploser au milieu d’un groupe de personnes.
Il a affirmé que l’armée avait réagi rapidement, mais que seuls deux assaillants ont été tués.
La région de l’Extrême-Nord, frontalière du Tchad et du Nigeria, est touchée par les attentats de Boko Haram, dont les agressions ont conduit l’armée à intensifier ses opérations.
Cette secte radicale a lancé une offensive sanglante en 2009 dans le nord-est du Nigeria et a ensuite étendu ses agressions au Niger, au Tchad et au Cameroun, ce qui a exigé une réponse militaire.
La terreur déclenchée par la secte intégriste touche environ 26 millions de citoyens dans la région du bassin du lac Tchad, estime le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
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