Guatemala,
En plein milieu des critiques face aux dernières mesures annoncées par le dirigeant étasunien contre la population migrante, le général retraité a assuré que son pays vise seulement à régulariser le flux de personnes, et que pour cela il renverra chez eux, le plus rapidement possible, ceux qui prétendent entrer illégalement dans ce pays.
En conférence de presse depuis le siège du Ministère des Relations Extérieurs, Kelly a évoqué les dangers que représentent le fait de payer les « coyotes » (passeurs), ou trafiquants de personnes, dans le but de rejoindre le sol nord-américain.
Il a précisé que « la vie humaine n’intéresse pas les coyotes, se sont des prédateurs qui ne désirent que gagner de l’argent », puis a affirmer qu’un grand nombre des personnes qui ont eu recours à ces criminels ont fini par être victimes de tortures, de harcèlements, de viols et autres crimes.
« Un bon nombre d’hommes, de femmes, et d’enfants ont perdu la vie entreprenant ce trajet du Guatemala vers les États-Unis. Les États-Unis restent ouverts à cette immigration illégale, mais nous encourageons les voyages légaux », a-t-il fait remarquer.
Le fonctionnaire, qui a rappelé depuis le départ qu’il a séjourné au Guatemala à de nombreuses reprises en tant que chef du Commando Sud, a félicité les efforts du président Jimmy Morales pour mettre fin à ce flux migratoire.
Il en a ainsi profité pour clarifier le soutien du Gouvernement de Trump à l’administration de Morales et à son action contre la corruption, avec l’appui de la Commission Internationale Contre l’Impunité (Cicig).
« Les citoyens de ce pays méritent des fonctionnaires élus en qui ils peuvent confier », a-t-il exprimé.
Pour sa part, le chancelier Carlos Raul Morales a remercié Kelly d’avoir accepté l’invitation adressée par le mandataire guatémaltèque pour qu’il collabore à l’élaboration d’une stratégie commune dans le domaine de la sécurité pendant la période de gouvernement de Trump.
Le chancelier a souligné le fait que « Kelly nous a assuré qu’il n’y aura pas de déportation massives ». Selon lui cette visite a permis de confirmer que « pour les États-Unis il est important de continuer d’appuyer les pays de cette région, dans le but de continuer à créer les conditions de développement pour freiner la migration ».
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