Panama
Lors d’une première réaction, Omar Pinzon, chef de la Police Nationale (PN), a dit à des journalistes qu’ils encercleraient le quartier dans lequel l’attentat avait eu lieu, proche de l’Aéroport International de Tocumen, et a affirmé que selon le mode opératoire il s’agissait d’éléments liés au trafic de stupéfiants.
Alexis Bethencourt, Ministre de la Sécurité, a affirmé qu’un important dispositif policier, immédiatement déployé, a échangé des tirs avec les agresseurs encerclés dans une maison, et ont été reportés trois détenus ( dont un blessé), deux d’entre eux ayant été identifiés par des témoins comme les auteurs des faits.
Jusqu’à maintenant les affrontements armés contre des bandes du crime organisé ont eu lieu lors d’arrestations de caïds et de chargements de drogues, mais dans ce cas les sujets ont eux-mêmes pris l’initiative, en pleine voie publique, et ont dépossédé la patrouille de leurs armes réglementaires.
En ce moment, les corps armés déploient un important dispositif dans une opération destinée à veiller sur la tranquillité du carnaval qui termine mardi, ce qui inclus des aires de fête et des quartiers, ce qui n’a pas empêché des délits comme des vols et des assassinats.
C’est à la PN, au Senafront (Service National des Frontières) et aux services de Protection Institutionnelle et Aéronavale qu’il incombe de contrôler la discipline citoyenne, pendant que d’autres corps comme les pompiers, la défense civile et les secouristes se chargent du cadre et de l’assistance d’urgence.
Selon une enquête récente, réalisée par IPSOS Panama pour l’Observatoire de Sécurité Citoyenne de la Chambre du Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (Cciap), 70 pour cent de la population trouve le pays dangereux.
Ima/orm