Washington
Les chercheurs, de l’Université de San Diego, en Californie, se sont mis à l’œuvre afin de développer ce test qui détecterait la maladie de manière précoce et sans besoin de faire recours à des techniques invasives.
Jusqu’à présent, les test sanguins standards permettent d’identifier l’ADN des cellules tumorales qui meurent mais ils n’indiquent pas où se trouve la tumeur.
Les chercheurs on découvert un composant dans le sang qui pourrait aider à détecter et localiser les tumeurs : les haplotypes de méthylation CpG qui se trouvent à l’intérieur des molécules de l’ADN.
« On était à la recherche de cellules cancéreuses afin de connaître son origine, mais on a constaté des signalisations d’autres cellules. On s’est rendu compte que si l’on intégrait l’ensemble des signalisations on pouvait déterminer la présence au l’absence de la tumeur et où elle se retrouvait » a expliqué l’auteur principal de l’étude, Kun Zhang.
Pour y parvenir, les chercheurs on créé une base de données contenant tous le modèles de méthylation CpG de tissus du foie, de l’intestin, du côlon, des poumons, du cerveau, des reins, de la rate, du pancréas et du sang, a-t-il rajouté.
M. Zhang a cependant averti qu’il fallait travailler en coopération avec les oncologues pour donner un rendement optimal à la méthode avant de passer à la phase d’essai clinique.
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