Ankara
Dans la lettre, le représentant turque à l’ONU, Feridun Sinirlioglu, a assuré que son pays valorise l’état de droit et ses compromis internationaux, mais considère que la requête du TPI est « nulle », allant au-delà de son autorité et « interférant avec l’indépendance du pouvoir judiciaire de Turquie ».
Sinirlioglu a indiqué que les charges à l’encontre d’Akay ne sont pas liées à son travail au TPI, et qu’il ne bénéficie donc pas de l’immunité qui protège les membres du haut tribunal international, mais sont pour « crimes commis dans le pays », étant prétendument lié à l’organisation responsable du coup d’État avorté le 15 juillet 2016.
Le magistrat a été arrêté le 26 septembre 2016 à son domicile familial. Il est depuis détenu sous les accusations d’être membre d’une organisation terroriste, de tentative de renverser l’ordre constitutionnel et d’assassinat.
Akay formait parti du groupe de cinq juges qui travaillaient au TPI sur le dossier du génocide au Rwanda en 1994, et sa détention a paralysé la procédure d’appel de l’ancien ministre rwandais Augustin Ngirabatware.
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