Budapest
La mesure s’appliquera sur la base de la loi votée le 7 mars dernier, et dont, selon un communiqué du Ministère de l’Intérieur, l’objectif est d’empêcher les demandeurs d’asile de circuler librement sur le territoire national et dans l’Union Européenne (UE), « pour diminuer les risques d’insécurité que provoque l’immigration ».
Selon cette source, les zones de détention ont été aménagées dans les localités de Roske et Tompa, proches de la Serbie, et font partie d’un ensemble de mesures dont le coup est de 130 millions de dollars, parmi lesquelles est comprise la construction d’un nouveau mur-frontière dans cette région limitrophe.
Cécile Pouilly, porte-parole du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés, a récemment affirmé que cette disposition « viole les obligations de la Hongrie en ce qui concerne le droit international et les réglementations de l’UE ».
Le premier ministre hongrois, Víkton Orbán, qui a proposé depuis 2015 la détention de ceux qui rentrent irrégulièrement dans le pays, a défendu l’application de cette mesure même s’il a reconnu qu’elle enfreint des réglementations internationales relatives au traitement que doivent recevoir les migrants.
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