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La Russie dénonce les arguments douteux au sujet de l’attaque chimique en Syrie

 Moscou (PL) Le Ministre de la Défense de Russie a rappelé qu’un usage supposé d’armes chimiques s’est produit il y a deux semaines dans la province syrienne d’Idlib, mais que jusqu’à l’heure aucun État occidental n’a présenté de preuves concrètes à ce sujet.

 Le porte-parole, major-général Igor Konashenkov, a signalé que « deux semaines après avoir dénoncé la supposée attaque à  Jan-Sheijon, la seule « preuve » qui est présentée est une vidéo de l’organisation tristement connue des « casques blancs » ».

« Aucun des héros des images filmées par ladite organisation, qui s’est vue impliquée dans des montages de scènes inexistantes dans la ville syrienne d’Alep et dans d’autres incidents, n’est apparu dans des entretiens ou des programmes de télévisions occidentales », a-t-il déclaré.

« Il n’a pas été non plus possible de situer le lieu exact de Jan-Sheijon où il est supposé que l’aviation syrienne a bombardé la population civile, avec du gaz Zarin selon ce qu’ils prétendent », a-t-il souligné.

Le militaire russe a signalé que « de plus, ladite commune syrienne continue sa vie normalement, et jusqu’à maintenant aucune demande de médicaments particuliers, de nettoyage ou de désintoxication de la zone soit disant affectée n’a été faite ».

Cependant, les experts indépendants, comme ceux apparus sur la chaîne britannique BBC, qui font référence aux incohérences de la version filmée des « casques blancs » sont de plus en plus nombreux.

Le président étasunien, Donald Trump, basée sur des informations de provenance douteuse, a lancé le 7 avril dernier une attaque contre une base aérienne dans la province de Homs d’où, selon lui, sont partis les avions syriens avec des armes chimiques.

La version amplifiée par la presse nord-américaine étant de plus en plus mis en doute, les experts se demandent comment les « casques blancs » ont pu s’exposer si longtemps au gaz Zarin, sans équipements spéciaux, alors que cette substance provoque la mort en quelques secondes.

Konashenkov a signalé que « tous ces doutes annulent la marée d’accusations des nations occidentales contre le gouvernement syrien, le considérant comme l’indiscutable et unique coupable de l’usage de substances toxiques dans la province d’Idlib, sans présenter de preuves concrètes ni réaliser d’enquête ».

Le porte-parole russe a conclu en soulignant que « tout comme en Irak et en Libye, les scénaristes actuels du supposé incident de la commune syrienne, n’ont aucune intention d’effectuer une enquête indépendante ».

 

oda/to

 

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