Belgrade
Dans un communiqué écrit, qui aborde les déclarations du premier ministre du pays voisin Edi Rama à ce sujet, celui qui est également vice-président du gouvernement serbe a signalé qu’il « s’agit d’une confirmation du fait que les albanais sont en train de créer une plateforme commune ».
Il a affirmé que ces prétentions constituent la plus importante menace pour la paix et la stabilité des Balkans et de l’Europe.
Dacic s’est demandé jusqu’à quand l’Union Européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni, ainsi que d’autres pays occidentaux, garderons le silence lorsque la Serbie est menacée et si ce mutisme est un signe d’approbation.
« Je pose la question à la communauté internationale : que se passerait-il si (le premier ministre serbe Aleksandar) Vucic formulait que l’union de la Serbie et la République Srpska était possible si nous ne rentrions pas dans l’UE ? Je suis persuadé que tout le monde se manifesterait et accuserait la Serbie de menacer la paix », s’est-t-il exprimé.
Dans un entretien avec l’hebdomadaire Politico de Bruxelles, le chef du gouvernement albanais a exprimé que si la perspective que les Balkans occidentaux intègrent l’espace communautaire s’affaiblit, l’union de son pays et du Kosovo ne peut être exclue.
« Ce n’est pas mon souhait, mais c’est une alternative possible si les portes de l’UE se ferment », a-t-il précisé.
Il a rajouté que les nationalistes albanais qui veulent voir son pays uni avec le kosovo ne manquent pas, et a rappelé que cette province Serbe a unilatéralement proclamé son indépendance en 2008.
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