Moscou,
« Il s’agit d’une inertie de la campagne anti-russe, déclenchée a l’époque par l’administration Obama, étendue ensuite par d’autres nations occidentales, dont les européennes, de laquelle elles ne peuvent toujours pas se débarrasser », a-t-il commenté.
« Cependant, personne n’est capable de montrer une preuve concrète », a-t- il considéré, en allusion au qualificatif de « moyens de fausse propagande » de Macron à l’encontre de la chaine Russia Today (RT) et de l’agence Sputnik.
À ce sujet, Lavrov a attiré l’attention sur un récent verdict de l’entité britannique Ofcom qui nie l’existence de manque d’étique journalistique dans les reportages et les informations de ces médias russes. «Et il s’agit d’une entité qui est communément qualifiée d’indépendante, et avec des moyens suffisants pour faire des évaluations », a-t-il précisé.
« Nous réaffirmons qu’il n’existe aucune preuve de la supposée participation russe sur le thème des hackers, ni de manigances en
coulisses pour interférer dans les élections de pays occidentaux, ni d’aucune tentative de mettre en œuvre des actions homophobes en Tchétchénie », a-t-il souligné.
Certains considèrent que RT et Sputnik ont créé les conditions pour se transformer en une réelle alternative à la presse occidentale, laquelle est mal à l’aise par la perte de sa propre audience.
peo/mgt/to