Washington,
Le quotidien regrette qu’à la longue liste des initiatives d’Obama sur lesquelles l’actuel président est obsédé à faire marche arrière, pourrait se rajouter le rapprochement à l’île caribéenne.
Selon le journal, ce rapprochement a permis une circulation plus libre des personnes, des biens et de l’information entre les deux pays. Puis a entrainé des accords bilatéraux sur des thèmes comme la coopération en matière de santé, la réduction des fuites de pétrole et la lutte contre le trafic de stupéfiant.
Le quotidien cite une récente étude mené par la coalition Engage Cuba qui estime qu’un inversement de la politique envers Cuba couterait 6 milliards 600 millions de dollars à l’économie étasunienne et affecterait plus 12 mille emplois dans le pays.
Ce groupe, qui encourage la levée de l’embargo économique, commercial et financier imposé par Washington à Cuba depuis un demi siècle, prévoit que les zones les plus touchées soient les milieux ruraux qui dépendent de l’agriculture, la manufacture et les industries maritimes.
Selon le Times, de même que sa décision de se retirer de l’Accord de Paris sur le Climat, un retour en arrière de la politique envers l’île traduirait un désir de Trump de favoriser sa base politique, dans ce cas précis les républicains conservateurs de Floride, viscéralement opposés à la Révolution cubaine.
Le journal précise que cela pourrait l’aider à être réélu en 2020 mais n’aiderait personne d’autre.
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