Caracas, 8 juin (PL) Des travailleurs et leaders syndicaux vénézuéliens de l’industrie pharmaceutique ont dénoncé la paralysie de la production de médicaments essentiels, et ce-là dans le cadre de la guerre économique non conventionnelle menée contre le gouvernement.
Lors de la rencontre effectuée ce mercredi, les représentants de la Fédération des Travailleurs de l’Industrie Chimique Pharmaceutique (Fetrameco), ont accusé les laboratoires Calox, Leti, Vargas, Behrens et Cofasa, de diminuer leur production de médicaments essentiels pour la population, compromettant ainsi la souveraineté acquisitive dans le domaine de la santé.
Richard Briceño, représentant du syndicat des laboratoires Calox, a dénoncé le fait qu’ « ils utilisent la matière première pour produire des médicaments vétérinaires, et ils ne produisent pas de médicaments de consommation humaine ».
« Ils reçoivent des devises pour la matière première, mais les multinationales se sont associées pour ne pas produire et entrainé le peuple vers le désespoir », a-t-il signalé.
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