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Des carabiniers chiliens ont appréhendé les neuf boliviens lors d’une opération de lutte contre la contrebande. Le tribunal de Garantia de Pozo Almonte a ordonné la prison préventive pour des faits supposés comme le vol avec intimidation, la violence, le port et la détention d’armes.
L’avocat des inculpés, Claudio Vila, a récemment informé qu’il n’y avait aucun accord prévu en vue d’accepter les dites charges lors de l’audition du 20 juin prochain.
Pour sa part, le vice-président bolivien Álvaro García Linera, a précisé que « nous utilisons la voie légale, les dialogues diplomatiques avec les autorités chiliennes et nous dénonçons au niveau international l’injuste détention de nos concitoyens ».
Des personnalités internationales comme les Prix Nobel de la Paix, Rigoberta Menchu et Adolfo Perez Esquivel, se sont prononcés en faveur de la libération des neuf boliviens détenus à Iquique.
Menchu a exprimé sa préoccupation en qualifiant ce fait de « manipulation médiatique ». Puis elle a signalé que des « actes comme celui-ci accentuent les différents historiques entre la Bolivie et le Chili, et mettent en péril la relation harmonieuse, équilibrée et la paix dans la région ».
Elle a également demandé à ce que la « Commission Inter-américaine des Droits de l’Homme s’occupe de ce cas avec l’urgence qu’exigent les familles des fonctionnaires de ce pays ».
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