Doha,
La presse qatarienne a présenté l’opération maritime comme une preuve que Doha peut survivre à ce litige avec ses anciens partenaires qui l’accusent de promouvoir et de soutenir le terrorisme, d’héberger des groupes islamistes radicaux qui menacent la sécurité régionale, et d’avoir des liens étroits avec l’Iran.
Le site internet Doha News a informé que la République Islamique d’Iran a envoyé des centaines de tonnes d’aliments achetées par le Qatar à des compagnie de cette nation perse, soulageant ainsi la pénurie qu’entraine la fermeture de la frontière terrestre avec l’Arabie Saoudite.
Des portes-parole locaux ont souligné qu’ « avant la rupture, 40 pour cent des produits, surtout alimentaires, entrait par cette voie ». Ils ont également précisé que « sont arrivés d’Iran au moins quatre avions de fruits et de légumes, et les livraisons doivent s’accroitre dans les prochains jours ».
La Turquie a également approvisionné le Qatar il y a quelques jours.
Le Ministre des Finances qatari, Alí Sherif Al-Emadi, a assuré que sa « nation peut facilement défendre son économie et sa monnaie des sanctions imposées par d’autres États arabes », avant de rajouter « qu’ils perdront également de l’argent en nuisant aux affaires dans la régions ».
peo/lam/Ucl