Doha,
Mutlaq Al-Qahtani, conseiller en antiterrorisme du ministre qatari des Relations Extérieures, le cheik Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, a exprimé que « des membres du Taliban ont également été reçus sur la base de la politique des portes ouvertes dans le but de faciliter des conversations, servir de médiateur et favoriser la paix ».
Al-Qahtani a rappelé qu’en « 2013, le Taliban a ouvert un bureau politique dans cette capitale, mais ensuite le gouvernement qatari l’a fermée, même si certains des leaders de ce mouvement afghan résident encore ici ».
Il a souligné que cet émirat « a favorisé les conversations entre les étasuniens, le Taliban et le Gouvernement Afghan », raison qui explique les facilités faites à cette organisation.
Le Qatar a rejeté les accusations de ses anciens partenaires saoudites, des Émirats et du Bahreïn, et son chancelier a répété qu’ils ne capitulerons pas « devant les pressions politiques et l’embargo économique et frontalier ».
Al-Qahtani a dénoncé le fait qu’il ne pense pas « que cela soit un sujet d’antiterrorisme, ni de financement de la terreur … il s’agit d’une campagne orchestrée contre mon pays dans le but de faire pression pour qu’il change sa politique extérieure active et indépendante » ; avant de prévoir que « ce plan de domination ne va pas fonctionner ».