Bogotá,
Santos, accompagné par les anciens présidents José Mujica, d’Uruguay, et Felipe Gonzalez, d’Espagne, a suivi la livraison par télévision depuis la Base Aérienne de Cali, durant laquelle les guérilléros ont déposé leurs fusils dans les conteneurs de la mission des Nations Unies.
Dans le cadre du processus de paix signé entre la principale guérilla du pays et le Gouvernement, les FARC-EP ont déposé les second 30 pour cent de leur armement. Selon l’annonce du leader des FARC-EP, Timoleon Jimenez, la dernière livraison des 40 pour cent restants est prévue le 24 juin prochain.
Pour la première fois, la mission de l’ONU a rendu publique les images des guérilleros déposant leurs armes, fusils, armes courtes et longues de haut calibre, des obus et lance-grenades, dans les conteneurs de l’ONU.
L’armement livré à l’ONU sera mis hors service et transformé en trois monuments à Bogotá, La Havane et au siège des Nations Unies à New-York.
Chaque membre de la guérilla qui a déposé son arme a reçu le certificat de l’ONU, et de l’Office du Haut Commissariat pour la Paix, qui l’accrédite comme bénéficiaire de la réintégration à la vie civile et de la Justice Spéciale de Paix.
Dans le même temps, l’ancienne sénatrice colombienne et militante pour les Droits de l’Homme, Piedad Cordoba, a annoncé, par son compte Twitter, sa candidature à la prochaine élection présidentielle de l’année prochaine.
« Je me présente avec un projet de base, du peuple, des gens, des colombiens. Je serai une présidente éloignée des groupes dirigeants, des dômes », a-t-elle rajoutée.
Elle a exprimé qu’il « est temps de faire équipe avec la société. Les élections de 2018 vont confirmer une demande de changement. La majorité des citoyens ne se sent pas représentée par cette vieille caste qui ni ne parle de leurs problèmes, ni les résout ».
L’ex-sénatrice a été interdite d’exercer des fonctions publiques en 2010, et ce pour 18 ans, pour une supposée collaboration avec les insurgés des FARC-EP. Cette sanction a été levée par le Conseil d’État en août dernier, sur l’argument que les preuves sur lesquelles se basait le Ministère Publique en sont pas vérifiables.
peo/ jcm/fa/jcm/fa