Washington,
« Il n’y aura aucune directive présidentielle des États-Unis qui modifiera la direction de Cuba », a-t-il exprimé lors de la conférence de presse. Le titulaire cubain a critiqué la décision de Trump de limiter les voyages et les affaires de nord-américains à Cuba, et a considéré cette annonce comme « un spectacle grotesque sorti de la Guerre Froide ».
Le quotidien The Washington Post a rendu compte des paroles de Rodriguez lorsqu’il a exprimé le fait que « les États-Unis ne sont pas en condition de donner des leçons au sujet des droits de l’homme et de la démocratie ».
Lors de cette allocution, le Ministre a précisé que les « mesures annoncées par le président nord-américain nuiront au peuple cubain, et compromettrons surtout les secteurs avec lesquels ce Gouvernement se dit intéressé de maintenir des liens ». (en référence au secteur privé de l’île).
« À Cuba, il sera impossible de nuire au secteur étatique de l’économie sans porter préjudice au secteur coopératif, d’auto-entrepreneurs, ou de petites affaires privées ; surtout en interdisant les voyages individuels », a-t-il précisé.
Bruno Rodriguez a également fait référence au « droit de son pays à accorder l’asile politique à des militants pour les droits de l’homme et les droits civiques nord-américains ». Avant de préciser qu’ « ils ne seront pas renvoyé aux États-Unis ».
Le New-York Post a également fait allusion à cette déclaration, dans laquelle il a également souligné que « Cuba ne fera aucune concession au sujet de sa souveraineté et de son indépendance, ne négociera pas ses principes, et n’acceptera jamais de conditions imposées ».
peo/jcm/mar