Mexico,
La plainte a été déposée devant le Ministère Public pour les Délits à l’encontre de la Liberté d’Expression. Au total se sont 15 personnes qui pourraient avoir été victimes d’espionnage gouvernemental entre 2015 et 2016.
Ces actes illicites ont été réalisés par le biais d’un programme commercialisé par l’agence israélienne NSO Group, et acheté par au moins deux agences fédérales, dont le Secrétariat de la Défense National.
Grâce au programme israélien, les autorités du gouvernement du président Enrique Peña Nieto ont pénétré des téléphones mobiles et des ordinateurs de journalistes et militants des droits de l’homme, dont ceux qui soutiennent les familles des 43 étudiants d’Ayotzinapa disparus en 2014.
Selon Luis Fernando Garcia, directeur du Réseau de Défense des Droits Digitaux, « la surveillance fut hautement intrusive, elle donne un pouvoir important à l’assaillant, se réalise en secret et implique le risque d’abus aggravés ».
« Où est l’information ? Qu’en ont-ils fait ? Nous avons le droit de savoir ! », s’est exprimé la journaliste Carmen Aristegui durant la présentation du dossier.
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