Caracas,
Lors d’un entretien diffusé sur la chaîne Venezolana de Television, la parlementaire du Bloc pour la Patrie à l’Assemblée Nationale a signalé les similitudes de cet acte avec la stratégie violente de l’opposition dans les rues.
« C’est une guerre symbolique, de messages, une guerre qui cherche à désamorcer, à démobiliser, à effrayer. C’est une stratégie violente comme celle qu’ils utilisent en verrouillant les rues », s’est-elle exprimée.
Samedi dernier, la succursale latino-américaine de l’entreprise étasunienne Twitter a fermé 180 comptes d’institutions gouvernementales, de dirigeants socialistes et de médias, sans aucune notification.
En dénonçant cet acte, le Ministre de la Communication et de l’Information du Venezuela, Ernesto Villegas, a assuré que cela « fait partie de la matrice médiatique installée au niveau international contre le gouvernement du président Nicolas Maduro. Depuis ces sites la réalité du pays sud-américain est dénaturée, car ils présentent l’Exécutif national comme l’auteur de la violence, des morts engendrées par les violences de rues de l’opposition ».
Selon Villegas, « cette stratégie de désinformation prétend encourager une réponse extrême de la part des partisans du Gouvernement et de la pensée d’Hugo Chavez pour justifier une intervention étrangère et un coup d’État comme celui d’avril 2002 ».
Par ailleurs, la chancelière du Venezuela, Delcy Rodriguez, a tenu pour responsables le Secrétaire Général de l’Organisation des États Américains (OEA), Luis Almargo, et le Ministre des Relations Extérieures du Mexique, Luis Videragay, des agressions de diplomates de son pays.
Selon la titulaire, « un cortège vénézuélien qui voyage a Cancun, pour participer au sommet de cet organisme, est victime de harcèlements de la part d’éléments opposés au gouvernement de Nicolas Maduro ».
Suite aux agressions à l’encontre du vice-chancelier Samuel Moncada, et de l’Ambassadrice Carmen Velasquez, Delcy Rodriguez a demandé aux autorités de la nation aztèque de « montrer si oui ou non elles soutenaient les acteurs de violences qui sont présents à Cancun pour attaquer la délégation vénézuélienne ».
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