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La réunion de l’OEA se termine sans résolution contre le Venezuela

Par Orlando Oramas Leon

Mexico, 21 juin (PL) La 47ème Assemblée Générale de l’Organisation des États Américains (OEA) se conclue aujourd’hui à Cancun sans obtenir que les pressions des États-Unis, secondés par le gouvernement mexicain, réussissent à imposer une résolution que le Venezuela considère opposée à sa souveraineté.

Le sommet porte comme thème « Encourageant le dialogue et la concertation pour la prospérité », mais les tentatives de mettre le Venezuela sur le banc des accusés et le combat considérable mené par la chancelière vénézuélienne, Delcy Rodriguez, et les membres de sa délégation, ont composé la tendance du rendez-vous marqué par d’extrêmes mesures de sécurité.

Rodriguez a énergiquement réfuté chacune des attaques contre son pays par des arguments, et a posé sur la table des thèmes de grande sensibilité que l’OEA a passé sous silence.

C’est dans ce sens qu’elle a présenté une résolution qui condamne la disparition forcée de personnes au Mexique, dont les 43 étudiants d’Ayotzinappa, disparus à Iguala, État de Guerrero, le 26 septembre 2014.

Elle a également été à l’initiative de la démarche qui critique les États-Unis pour leur intention de construire un mur à la frontière avec le Mexique.

« Si vous faites partie de la couvée de petits chiens sympathiques avec l’empire, le Venezuela non. Ce n’est pas le Pérou, ni personne, qui peut donner des instructions à un pays souverain et indépendant », a-t-elle lancé au Ministre des Affaires Extérieures du Pérou et à d’autres personnes qui soutenaient la motion dessinée par les gouvernements de Donald Trump et Enrique Peña nieto.

En rappelant qu’au mois d’avril, une réunion de consultation au sujet du Venezuela s’est imposée (infructueusement) sans l’accord du pays sud-américain, pourtant « obligatoire par la réglementation du propre organisme », le chancelier bolivien, Fernando Huanacuni, a exhorté les délégués à ne « pas permettre que des intérêts hégémoniques brisent le respect des mécanismes institutionnels de l’OEA ».

La Bolivie, l’Équateur, et d’autres pays latino-américains et caribéens, ont empêché que la proposition des États-Unis et du Mexique progresse.

peo/lam/ool

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